[Shel-umbre] Alchimiste de cercle 61

« ‘zour »
Mon popa m’a apprit qu’il fallait toujours êt’e polie, même quand c’est pour parler avec une statue.
« Dis zatue, tu sais ou on est ? »

Après deux heures d’attentes, et de multiples tentatives de bavardages avec la zatue. ze décida de chercher une zatue plus parlante que zelle-la, ze zuis zure que ça existe, quelque part. ze demanderais à mon popa.

Bouh, le pont de bois fait peur, mais ze vois pas d’autres chemins, snifouille. Faut prendre zon cœur rage à demain, qu’il dit mon popa.

Ze vois un pouvantail, essayons de causer avec lui.

« ‘zour, pouvantail »

Touyours aucune réponse, zont nuls, ces pouvantails, et ces zatue, ici. Continuons.

Ze crois que ze n’ai pas la tige verte. Mais la vue est belle, ze crois que c’est asturb, zi z’ai bien retenu mes cours de dofusgraphie. Un rand batiment en rouze devant moua, il a l’air té rand. Z’est un zoli endroit, ze crois que c’est un temple. Z’ai renconté un bonhomme qui parlait de remplir des eaux pour nourrir des nanimaux. Ze reviendais voir un jour. Bon continuons, faut que ze retouve mon popa. Sans compter que la réature bleue qui me souit me fait peur.

Heureusement que z’ai un tofu avec moua. Z’ai bien fait de le casher sous mon habit, avant de patir. Ze renconte des zens bizzare, ils palent pas. Z’ai rencontré deux mains, qui ‘mont confié des michions, je dois vaincre un moskito et aller retrouver une croisieme main.
J’ai vaincu le moskito avec l’aide de mon tofu, en lui ayant appris une nouvelle technique, et j’ai trouvé le main. Maintenant z’ai d’autre tache à effectuer.

Z’ai combattu des bouftons et des bouftou, des mosquito et même un sanglier, enfin z’ai essayé il m’a tuyé. Autrement z’ai rencontré des zens bizzare, mais eux au moins ils palent.
J’expore touyours l’île, courrant partout. Z’ai parlé à un kelette, et il m’a tuyé d’un coup, je suis un fotome maintenant, je dois crouver un phényx ou un pretre. Courage ! Ze l’ai enfin crouvé, mais mon nénergie est au plus bas….
Z’ai aussi vaincu un skito pour la queteuh. Ze dois amener une biere pour le squelette. Un mossieur m’a dit que si ze lui amenais une peau de minimulou, il me donn’rait un cadeau.
Z’ai combattu des rot rat moche.

Z’ai trouvé une rotte sombre, z’ai décidé d’aller voir, dedans y’a plein de ro monscres, mais pour le moment avec d’autres zens, on arrive à les batte.
Ze rois que z’ai un zamie. C’est un xelor, il est zentil avec moua.

La foret est zolie, elle est calme, elle me rappelle des zhoses. Comme si j’y avais déjà été. Peut-être bien après tout, aaaaaahhhhh. Ze suis trop fatigué moua, ze vais faire une sieste. Tofu ! Veille !

Mon popa me manque trop beaucoup, ze me demande s’il me cherche en ce moment ou s’il m’a oublié.
Quelques heures plus tard…

Z’ai bien dormi moua. Z’ai encore fait quelques quête pour crouver d’autres morceaux de mon armure. Il est temps que ze parte d’ici, que j’essaie de recrouver mon popa. Ze me demande si z’ai hate ou pas de monter dans le ro ballon qui vole.

Voila, ze suis arrivé dans Astrub, près de la Zatue de mon dieu, celle la, j’essayerais pas de lui parler, elle doit avoir la même réaction que l’autre. Un zour, ze crouverais une zatue qui parle.
Allons explorer avec mon petit et gentil tofu.

Quelques heures plus tard…

Bouhouhou, y’a trop de zens, dans cette ville. Et y’a que des pitits pious que tout le monde attaque tout le temps. Z’ai quand même pu faire quelques troc, mais ze ne crois pas que ma place soit ici, et comment ze ferais pour recrouver mon popa.

« Viens, Tofu, on va continuer de chercher »

« Tofuuuu ! » En courant partout, avant de se faire shooter dedans par un aventurier en colère pour revenir se cacher entre mes jambes. Les zens sont trop méchants ici, ze dois me cacher pour quitter cette ville.

« Regarde, Tofu, v’la les portes, enfin, viens on court »

Ze courrais vers la liberté, et ne m’arrêta que quand ze ne voyais plus de zens tout autour de moua, dans une clairière sur un vieux tronc de chene, je sortis du pain acheté dans la taverne pour moua et en donnais des miettes au tofu, tout content. Ensuite ze sortais de mon sac mes derniers achats pour les regarder encore, en attendant le moment où ze pourrais les mettre. Ze crois que je suis le plus fière de ma mitaine de paysan.

« Le vendeur m’a dit que ze pourrais avoir deux tofus comme ça. Tu entends ça, Tofu, tu auras pitetre bientôt un zami. Mais bon faudra aller le rencontrer comme pour toi »

Bon allez, faut que ze me mette en route, zi ze veux en crouver un autre de Tofu, pasque ca court quand même pas les champs. Alors zi j’étais un Tofu ou que je me casherais ? reflexionnons fort.

Après quelques minutes d’intenses réflexions…

Ze me casherais… avec d’autres Tofu !

« Viens, Tofu, on va chercher un ro tas de jaune sur du vert, et on devrait crouver d’autre comme toi »

Ze marchais dans la foret verte et mal éclairée depuis beaucoup de nombre d’heure sans voir autre shoses que des taches vertes ou marrons mais pas jaune, comme zi y’avait plus de taches jaunes dans la nature, mais ze suis tete hue, c’est Popa qui l’a dit un zour. Il me manque beaucoup mais faut pas que ze pleure, il serait pas fière de moi, pourtant ze suis si cristeuh. « Ein Tofu tu crois pas qu’un jour, on recrouvra mon popa ? »

[note de l’auteur : Etant plus habitué à écrire à la troisieme personne ou en mode « caméra » comme dit ma prof de francais, je vais rajouter un narrateur pour faire de jolies descriptions et pouvoir me placer sur son épaule afin de ne pas avoir a parler avec « je » ^^ Voila en espérant que vous comprendrez]

La pauvre petite Osamodas était en ce moment bien triste. Elle désespérait de jamais un jour revoir son père. Elle resta donc assise pendant des heures, à observer le vide en repensant aux souvenirs qu’elle avait partagé avec le Iop qui l’avait recueilli, enfin plutôt qu’elle avait décidé de suivre.